Le spam : origine et définition d’un acronyme

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Le pourriel, son origine et sa définition

Le spam, également appelé spamming, pourriel (contraction de « poubelle » et « courriel »), ou encore polluriel (contraction de « pollution » et « courriel »), est un mot emprunté à l’anglais qui désigne l’envoi massif automatisé de courriers électroniques non désirés. Ce mot, à l’origine un acronyme de : SPiced hAM, du jambon épicé en boîte vendue par une entreprise américaine et repris en masse, pour brouiller la conversation, dans un sketch des Monthys Pitons.

Par facilité d’usage, un spammeur désigne celui qui envoie les spams, et le verbe spammer définit familièrement le fait d’envoyer des spams.

En règle générale, les spammeurs récupèrent les adresses électroniques de leurs victimes illégalement, par l’intermédiaire de virus, en aspirant les adresses sur les pages web ou les forums sur Internet ou encore via des bases peu sécurisées. Le spammeur envoie donc ces pourriels à un très grand nombre de personnes avec lesquelles il n’a jamais eu de contact, en espérant que quelques unes succombent à la tentation.

Selon l’article 22 de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (LEN), l’utilisation de courriels dans les actions commerciales dépend de l’acceptation préalable des personnes concernées s’il s’agit d’un particulier. Cette réforme, originaire d’une directive européenne de 2002, a pour but principal de lutter contre les spams, en sécurisant les utilisateurs d’une boîte de courrier électronique. Ainsi, pour adresser des courriels de type commercial à destination de particuliers, les expéditeurs doivent s’assurer :

–       d’avoir obtenu le consentement des personnes qui réceptionneront le mail,

–       de permettre le désabonnement du client,

–       de l’informer de l’identité de l’organisme pour le compte duquel le message a été envoyé.

Cette notion est dénommée l’OPT-IN, par opposition à la notion d’OPT-OUT acceptée dans le cadre de destinataires professionnels. Dans ce cas précis, le consentement préalable n’est pas nécessaire, par contre les autres règles sont conservées : autoriser le désabonnement et afficher clairement son identité, du moins ne pas la cacher.

Dans le cadre professionnel, il est tout à fait légitime de recevoir des emails publicitaires non désirés sans pour autant que ceux-ci puissent être apparentés à du spam. La différenciation se fera sur le volume et surtout sur l’anonymat de l’expéditeur et la répétition des envois.

Le destinataire, par le biais de logiciels spécialisés, peut parvenir à limiter, voire empêcher totalement la réception de spams. Ces logiciels sont dénommés les filtres antispam. Dans un article à suivre, nous présenterons les différentes formes d’antispam qui existent.

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